L’auteur du second évangile synoptique qui est Marc nous présente d’une façon détaillée une conversation entre le Seigneur Jésus-Christ et un jeune homme riche. Et aujourd’hui nous allons, par la grâce du Seigneur encore plus apprendre de cette fameuse conversation des choses qui aideront nos vies chrétiennes.

Voici les quatre erreurs majeures que le jeune riche avait commis. Marc 10:17-18


1. La flatterie: Jeune homme riche commence bizarrement sa conversation avec le Seigneur: en se jetant à genoux et en disant: ” Bon Maître… ” le mot “bon” en grec veut dire ” Chrestos ” qui est une dérivée du mot “Chraomai” qui veut tout simplement dire ” Emprunté, prendre pour son usage, recevoir un prêt…

Quand on s’approche du Seigneur on doit se rendre d’abord compte de la régularité de nos intentions, car comme le jeune homme riche nous nous agenouillons devant le Seigneur pour le venter afin de l’utiliser, pas par amour mais par envie de satisfaire notre égo démesuré, quelques uns approchent Dieu parce-que il donne, et non parce-que il l’aime vraiment. Jésus dit à la femme samaritaine que le temps est venu d’adorer en esprit et en vérité, (Jean 4:23) ces sont là les vrais critère pour adorer avec le Seigneur.


2. La Consécration : Jeune homme riche dit au Seigneur, au versé 20 de Marc: ” j’ai observé ces choses (la loi de Moise) depuis mon jeune âge…” il voulait tout simplement dire au Seigneur Jésus-Christ qu’il avait déjà atteint l’âge de la maturité, de l’expertise et d’expérience, et pour lui c’été un atout incontournable pour hériter de la vie éternelle.

Car chez le juif, la maturité se confirmé par un rituel appelé La Bar Mitzvah (en hébreu, בר מצווה) qui est l’état de majorité religieuse acquis par les jeunes garçons juifs, à 13 ans.

Le jeune riche faisait erreur car, la maturité des enfants de Dieu n’était pas un produit issus d’un rituel, d’une tradition ou encore d’une cérémonie de consécration. L’acquisition du titre d’enfant de Dieu est un acquis pour tout celui qui accepte de recevoir et de croire au nom de Jésus-Christ. (Jean 1:12) par la puissance du Saint Esprit nous entrons en pleine acquisition du stade de la maturité. ( Romains 8:15-16)


3. De suffisance : Le jeune homme riche avait déjà fait un pas considérable dans sa quête vers la vie éternelle, observer la Torah (Loi de Moïse), consacrer sa jeunesse, tout ça été déjà mieux mais au-delà de ces valeureuses choses existait une chose plus que capitale, devenir “disciple” du Seigneur.

Le jeune homme riche est l’image de plusieurs chrétiens aujourd’hui, observant la parole de Dieu mais sans jamais accepter de tout laisser pour suivre le Christ. Le Seigneur laissa un dernier commandement à ses disciples, de faire de toutes les nations ses disciples (Matthieu 28:19).

Même Pierre un jour l’a demandé au Seigneur : ” Nous avons tout quitté et t’avons suivi; qu’en sera-t-il pour nous ? Le Seigneur ne lui a pas privé de la réponse, il lui a expliqué clairement que ce grand geste que Pierre posait été même le fondement pour hériter du royaume des cieux et de régner avec le Christ en personne dans toute la splendeur de sa gloire. (Matthieu 19:27-30).

Fallait impérativement que le jeune riche pose le même acte similaire à celui des 12, celui de tout laisser derrière lui (Luc 5:10-11). Ce jour là, un treizième disciple devrait s’ajouter, mais parce-que son coeur été trop attaché à sa profession et à ses investissements, il n’a pas pu.


4. D’idolâtrie : le jeune homme riche, l’une de ses grandes erreurs été de se rattaché à ses biens plus qu’à Dieu. C’est bien vrai qu’il observait les 613 lois de la Torah, c’est bien vrai qu’il avait donné sa jeunesse à Dieu, c’est bien vrai qu’il avait le sens du respect et de la morale mais au-delà de ces belles choses, ses richesses et ses biens été les choses qui comptaient le plus pour lui. Il vivait dans une forme évoluée de l’idolâtrie, celle de porter directement des choses dans son cœur plus que tout au monde, plus que même Dieu en personne.

Quand on parle idolâtrie, plusieurs pensent ” statuettes, objet taillé. ” Au delà de ces choses, le fait de porter dans ton quelque chose dans son coeur plus que Dieu est une forme vivante de l’idolâtrie.

L’apôtre Paul parle de “servir” la créature à la place de Dieu. Le mot service signifie en Grec, ” Latreuo ” qui signifie ” rendre un culte à… ” et donc aujourd’hui on idolâtre de l’argent, des marriages, des travaux, des hommes, des enfants, des professions, des projets… Car en réalité ces choses ont tendances à prendre une place consistante dans nos cœurs.


Ma prière pour toi, cher lecteur, est que au-delà de ce que tu possèdes que tu parvienne à devenir un vrai disciple du Seigneur.

Par le Prophète Kevin Mak K.

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